Le Château les Carmes Haut-Brion confie sa 6e cuve à l’artiste Christelle Téa

La famille Pichet acquiert le Château les Carmes Haut-Brion en 2010. Dès lors, l’art et la culture s’immiscent dans ce projet ambitieux. En 2016, la réalisation du nouveau chai par l’architecte Luc Arsène-Henry et le designer Philippe Starck inscrit résolument le domaine entre tradition et modernité. L’année suivante, Patrice Pichet crée L’Art aux Carmes et introduit l’art et la poésie dans ces lieux.
Depuis 2017, carte blanche est donnée à un artiste pour décorer une des cuves de béton du chai. En 2022, c’est l’artiste Christelle Téa qui donne libre cours à la création et livre son interprétation de l’esprit des lieux et du dernier millésime.
La cuve du millésime 2020 se pare d’une nouvelle oeuvre
La première oeuvre réalisée pour le millésime 2015 est signée Ara Starck. Lui ont succédé des artistes tels que Sergio Mora, Beniloys, le Collectif la Douceur et Gwendoline Finaz de Villaine. Cette année, c’est à Christelle Téa que les Carmes Haut-Brion ont confié la mission de sublimer la cuve du millésime 2020.
L’oeuvre sera ensuite déclinée sur les contre-étiquettes des bouteilles de ce millésime.

Christelle Tea Artiste Cuve Les Carmes @Phil Labeg
« J’ai l’habitude des performances dessinées sur de grandes toiles in situ. Et pourtant, en voyant les travaux des précédents lauréats, je me suis dit que je n’avais jamais peint de fresque aussi grande, qui plus est avec de la peinture alimentaire. L’idée était de m’inspirer du lieu, de la faune, de la flore, des éléments présents sur le site. Faire de cette cuvée une fête, dans l’esprit de ce lieu arborisé….cette nature florissante et source d’inspiration. » Christelle Téa

Christelle Tea Artiste Cuve Les Carmes @Phil Labeguerie
Née en 1988, Christelle Téa vit et travaille aujourd’hui à Paris. Elle se consacre essentiellement à dessiner des portraits sur le vif, où elle représente le modèle dans son intérieur, attachant une attention particulière à son environnement. Ses dessins sont réalisés à l’encre de Chine, sans ébauche ni repentir. Christelle Téa cherche la ressemblance mais pas le réalisme, dessiner est pour elle sélectionner les éléments les plus signifiants dans la complexité du visible.
Christelle Téa se consacre aussi aux vues d’intérieurs, comme des portraits sans modèle, ainsi qu’aux paysages. Dans ses oeuvres, elle décante une matérialité pour faire apparaître l’essence de sa perception.